Après une décennie passée en restauration et avoir écumé différents établissements bretons, en plus d’un an à Londres où j'ai officié en tant que serveur-barman, c’est en pleine crise sanitaire que je me lance dans les médias.
Tout d’abord, mes premières publications apparaissent dans un journal local de la région ligérienne (L’Original).
Ensuite, c’est Encrage Media qui me permet, six mois plus tard, de m’ouvrir à une plus large audience marquée par une nouvelle rigueur éditoriale.
Ayant, par ce biais, fait mes armes en rédaction web, la suite du projet a été de vendre la Ligue 1 du PSG version Neymar-Messi en tant que pigiste pour les supports digitaux de 20minutes et La Provence, enchaînant avec la promotion des night-sessions de Roland-Garros chez Prime Video.
Dans la continuité, le Masters de Turin a symbolisé le point de départ comme Insider au Pala Alpitour, lieu d’avènement, en novembre 2024, de Jannik Sinner sur ses terres, enfilant le costume de nouveau maître du circuit ATP.
Parallèlement, le Club de Mediapart, alternative aux médias mainstream, m’offre une tribune de libre expression pour mes contributions géopolitiques et sociologiques du sport, histoire de dévoiler au grand public ces coulisses parfois méconnues ou ignorées.
Autodidacte, passionné par l’actualité et le monde qui m’entoure, l’écriture est un moyen d’expression et partage d’analyses et opinions. Le ballon rond, dont le virus m’a été transmis par mon paternel - PDG précoce, joueur puis entraîneur de son vivant - est ainsi mon véritable premier amour.
Le derby Rennes-Nantes d’une très fraîche soirée de février 1995 fut mon baptême du feu, route de Lorient à l'époque, renommé depuis Roazhon Park. Peu attiré par le foot breton, c'est progressivement pour Marseille que mon cœur chavire quelques années plus tard.
À la télévision sur écran cathodique, les tifos, chants du Vélodrome, buts, frasques de Fabrizio Ravanelli et parades d’Andreas Kopke finissent de me convaincre.
1998 fut, dans la continuité, la grande découverte de ce sport si fédérateur et paradoxalement déversoir de haine et frustration.
Ce Mondial, théâtre de moments des plus pénibles tels le huitième de finale face au Paraguay avec sa légende José Luis Chilavert dans le four de Bollaert et la montée salvatrice de Laurent Blanc en prolongations à l’irrespirable victoire aux tirs au but sur l’Italie de Roberto Baggio.
Bercé par l’explosion de Zinedine Zidane aux yeux du grand public ce fameux soir du 12-Juillet jusqu’au dernier ballon d’or de la Pulga, passant par la seconde victoire des Bleus en Russie et l’éclosion de Kylian Mbappé, je n’ai cessé de suivre cet univers si particulier, reflet de la société.
Mon côté groundhopper est né avec la visite de Wembley pour mes premiers pas outre-Manche à l'adolescence avec comme principaux souvenirs la vétusté des fameux tourniquets, vue sur les étroits écrans géants noirs pixélisés et ce virage nord, témoin du doublé de Nicolas Anelka, éteignant les David Beckham, Michael Owen et compagnie le temps d’une nuit magique hivernale de 1999.
Par la suite, le Stade de France, en 2001, trois jours avant la réception de l’Allemagne, emmenée entre autres par le géant Carsten Jancker, m’a fait entrer dans une autre dimension.
Contrairement à la mythique enceinte anglaise, la réalisation de Claude Costantini et ses collègues est un bijou architectural, révolutionnaire pour l’époque.
En ce qui concerne la petite balle jaune, il s'agit pour ainsi dire de mon deuxième amour (et le dernier).
Admirateur de “Pistol Pete” Sampras, premier recordman en Grands Chelems dans l’ère Open (14 titres), je voue un culte au tennis esthétique, offensif et audacieux avec Richard Gasquet comme idole de jeunesse, Rafael Nadal pour la résilience et Roger Federer, incarnation de l’élégance et perfection technique.
Mes yeux sont, aujourd’hui, rivés sur les jeunes pousses dont Carlos Alcaraz est la locomotive (couronné 6 fois à 22 ans) qui éblouit le monde entier par son exceptionnelle précocité, tout en gardant un œil avisé sur l'énigmatique Holger Rune et les champions de demain (Henri Bernet, Joao Fonseca, Jakub Mensik).
À côté de cela, mes activités annexes, bénévoles, ont été d'entraîner une équipe de personnes en situation de handicap, sans diplôme et au niveau amateur. Après quatre années sur le banc, deux trophées, autant de ballons, une septième et quatrième places en tournois (battant au passage le champion sortant), j'ai pris la décision de quitter l’aventure pour m’engager dans ce métier-passion.
Autre “rêve de gosse”, la radio est devenue récemment une étape supplémentaire dans ma carrière. La musique ainsi que mon attrait pour l’électro-posé sont au programme, comme l’occasion d'échanger sur d'autres sujets plus en phase avec l'actualité (politique, enjeux sociétaux et devoirs citoyens).
Mon leitmotiv : voyager, raconter, transmettre.
Avec la conviction que le terrain est, et a toujours été la seule certitude.
Pour les loisirs, le globe-trotting fait désormais partie intégrante de ma personnalité.
De la grisaille nantaise aux lumières Amstellodamoises, de l’architecture Haussmannienne de Grenelle à la Skyline de Manhattan ou encore du soleil provençal à la culture anglo-saxonne en bifurquant par la douceur hivernale Genevoise, l’envie de découvrir de nouveaux horizons et le désir d’assister à un événement sportif n’est jamais bien loin, y compris en touriste, loin des écrans et micros.
« Les voyages forment la jeunesse », écrivait Montaigne.
Ils forment notre vie et formeront toute la mienne.
Merci à tous de me lire.