Saïda Chamrar est née le 27 septembre 1983 à Dreux, de Mohammed Ab Midian, connu
dans les registres d'état civil sous le nom d'Ahmed Fadlaoui, peintre en bâtiment, et de
Habiba Kandouj, couturière et assistante de vie dépendance, originaires du Rif oriental,
région située au nord du Maroc.
Elle a effectué sa scolarité à Dreux jusqu'en 2003, avec une prédilection pour la littérature et
les langues. Cependant, après l'obtention de son baccalauréat littéraire, elle rompt avec ses
études pour entrer dans la vie active. Elle travaille tantôt comme pigiste pour l'Action
Républicaine et l'Écho Républicain, agences de presse locales, tantôt comme facilitatrice de
langage dans le milieu scolaire.
Malgré cette immersion dans le monde du travail, elle veille à se former autant que possible
pour acquérir de nouvelles compétences et pallier l’insuffisance de sa formation.
Elle se spécialise dans l'alphabétisation et le métier d'écrivain public, ce qui lui ouvre
progressivement les portes de l'édition et du monde littéraire.
En 2021, elle devient artiste-auteure et publie, sous le pseudonyme de Jade Laris, deux
livres pour le compte des éditions Le Lys Bleu : Les comptines à l'eau de rose, un thriller
psychologique traitant de la question pornographique et Matière à versifier, un recueil de
poèmes en vers libres, offrant une ébauche de l'écriture poétique dans ses aspects
esthétique, visant à toucher le lecteur, et didactique, cherchant à le pousser à la réflexion et
à explorer des pistes de solutions sur un sujet donné.
Parallèlement, elle se spécialise dans la rédaction créative et se forme à la psychanalyse.
Après plusieurs tentatives de reprendre ses études, elle intègre finalement une formation
intensive en FLE (Français Langue Étrangère) afin de contribuer à la valorisation de
l'intégration en France et à la pérennité de la culture et de la langue françaises.
Cette formation conjuguée à un volet : histoire de la littérature et linguistique lui permettrait
de sensibiliser les Français à l'écriture, à la créativité et au goût et à la littérature français.
L'auteure des Comptines à l'eau de rose a une affinité particulière pour les faits de société et
les témoignages de notre temps, et elle aime partager des réflexions sur des problématiques
politiques, sociétales ou philosophiques.
Selon elle, chaque engagement d'un auteur ou d'un rédacteur qui se respecte représente
une opportunité de faire progresser le monde sous tous ses aspects : surmonter un
handicap, sortir de la guerre, ou réinventer le monde technologique et politique.
Son choix de la littérature s'explique par sa volonté d'instaurer un canal de communication,
alliant bien-faire et respect des règles de l'art. “Être écrivaine à multiples casquettes, c'est
aussi inciter le lecteur, et soi-même, à dépasser ses limites et à prendre conscience de sa
richesse, trop souvent réduite à quelques deux ou trois fonctions ou domaines restrictifs”.
L'écriture larisienne se veut ainsi un cri du cœur, empreint d'indulgence et de franchise, de
beauté sans renoncement à la vérité, et se revendique comme un appel à l'universalité.
Dans le cadre du journalisme, elle aborde des sujets divers et variés, répondant à la fois à
un souci pédagogique et à un intérêt d'utilité pour un lectorat de tous horizons.
Pour la rédactrice de Meer, “le souci de faire les choses bien prime sur le faire pour faire, et
ménager la délicatesse et la sensibilité de ses lecteurs lui semble constructif pour
rechercher le bonheur ou en donner”.
Projets pensés ou en voie de réalisation : apprendre la gastronomie française, étudier la
philosophie, écrire des essais scientifiques et philosophiques, réunifier les partis politiques
ou créer un nouveau parti pour répondre aux urgences de l'État français, enseigner le FLE,
compléter sa formation en psychologie, accompagner les populations en difficulté dans leur
insertion professionnelle et sociale.