Gérald Wittock est un auteur-compositeur belge né à Rome en 1966. Il voyage et emménage tour à tour dans sept grandes villes du globe, de Paris à New-York. En ressortira une première nouvelle, « La Vie ne dure que 7 Villes ». Puis suivront trois autres : « Antipodes », « La Mutation » et « Le Diable est une Femme ». Diplômé HEC à Bruxelles (ICHEC), il démissionne de son poste de cadre dans une multinationale, crée sa maison d’édition et de production audiovisuelle et signe le disque d’or Make Luv. Descendant direct de Lucien Bonaparte et fils du bibliophile et fondateur de la Wittockiana, le musée des arts du livre et de la reliure, il en est l'administrateur. Père de cinq enfants, il leur raconte, entre chien et loup, des histoires qu’il invente. Il s’installe à Marseille par amour et se consacre à l’écriture. Il publie ses quatre nouvelles compilées dans un recueil, « Le Diable est une Femme ». Il signe en avril 2023 le premier pop roman1 « 1m976 » auprès de l’éditeur Patrick Coulomb chez Melmac, dans la collection ailleurs(s). Toujours chez Melmac, il écrit en juin 2024 une pop nouvelle, « Meurtre à Morgiou » (in Le cercle des polardeux marseillais et de leurs complices, saison 2) pour la collection Esprit Noir.
« Le Dernier Roi », son deuxième pop roman, est publié le 13 mai 2025 chez Melmac, dans la collection Le Chat Blanc. Son prochain pop roman, « La dent dorée du crocodile », paraîtra en novembre 2026 chez Melmac, dans la collection ailleurs(s).
Ce que la presse dit de 1m976 :
France 3 : Marie Blanche Cordou a eu « un coup de foudre pour le pop roman 1m976 » - Vous êtes formidables, émission présentée par Éric Charay
La Marseillaise : « En cette ère du copier-coller, du photocopiage (pour ne pas dire photocopillage), il est bon de retrouver l'originalité des écrivains qui savent se distinguer d'une manière singulière. Montez dans l'ascenseur de Wittock. À chaque étage, un liftier, habillé comme Spirou (le groom belge de Jean Dupuis), vous ouvrira la porte et vous invitera à découvrir un nouvel univers. Où le rêve et la réalité se confondent pour le seul rock'n'roll plaisir de nous faire perdre la boussole. » - Anne-Marie Mitchell
Entreprendre : Stéphanie Janicot « C’est au lecteur de décider du sens du livre. En lisant la fin de votre roman, Gérald, j’ai pensé que votre personnage avait vraiment cet âge adulte, et qu’il n’était pas sorti de chez lui pendant 40 ans.
(...) Je trouvais ça assez joli. » - propos recueillis par Marc Alpozzo
Sun burns out : « 1m976 avait tout du roman foireux mais… pas du tout : ce livre de 200 pages et quelques se dévore avec passion, s’écoute aussi (un peu) et affiche un niveau de fantaisie qu’on avait pas croisé depuis la mort de feu Kurt Vonnegut Jr (c’était en 2007) et la retraite du non moins génial Jim Dodge. » - Benjamin Berton
Chroniques de pourpre : « J’ai peur d’effrayer le lecteur, je le rassure tout de suite, aucun temps mort, l’action n’est jamais linéaire, elle comporte de nombreux hauts et de multiples bas. Gérald Wittock est un homme de son temps. Si dans Racine et Corneille, Néron et Chimène entrent et sortent stupidement comme tout un chacun par une porte, le roman est pourvu d’un ascenseur. Qui monte et qui descend. Sans jamais faillir. » - Damie Chad
Argoul : « Le réel et le trip s’emmêlent comme les pattes de la Panthère rose. L’ascenseur est la clé qui le fait basculer d’un monde à l’autre.
(…) Pop manga, il y a de l’action et des images. »
La Presse du Soir à propos du roman Le Dernier Roi :
Pourquoi ce livre et pourquoi maintenant ?
Lorsque j’avais neuf ans, mon père m’a offert un livre. Mon tout premier roman. C’était « L’Appel de la forêt » de Jack London. Un demi-siècle plus tard, je m’en souviens comme si c’était hier. Et je ne suis sûrement pas le seul. (...) Face à la folie des dictateurs, l’un israélien et l’autre russe, j’observe le silence aveugle et l’inaction meurtrière de nos dirigeants complices. Qui ne sont pas sans rappeler les méfaits des pétainistes et des rexistes. À l’aube d’une troisième guerre mondiale, la nécessité d’écrire cette histoire est devenue une urgence : les adolescents de la seconde guerre se font si vieux que bientôt, plus personne ne se souviendra de rien. Qu’ont fait nos dirigeants dans les années 1940 ? Quelle fut la position du Roi des Belges ?
Un titre de livre est souvent riche en symboles. Quelle est la signification du vôtre ?
Suite à la Question Royale, qui a entraîné l’exil du Roi et qui a déchiré la Belgique à la fin de la seconde guerre mondiale, le gouvernement belge a procédé à un référendum populaire : pour ou contre le retour du Roi.
Les belges ont voté pour.
Léopold III est donc le seul souverain à avoir été élu au suffrage universel. Mais si la majorité lui fut acquise pour lui permettre un retour au pays, les résultats ont divisé les communautés linguistiques. Sans les flamands, il n’y aurait plus de Roi. Jamais il n’aurait pu obtenir cette courte majorité.
Mais aujourd’hui, c’est exactement l’inverse qui se produit. Face au nationalisme flamand, avec à leur tête le chef de file extrémiste Bart De Wever, devenu depuis le 3 février 2025 le Premier ministre du pays, la Belgique risque de se disloquer. Et alors, qui protègera la couronne, l’unique ciment de l’État fédéral ?
Ne peut-on pas légitimement craindre que le Roi Philippe Premier soit aussi le Dernier ?
Et qu’en pense Buck, le chien philosophe ?
Interview – extraits de l’entretien avec Gérald Wittock, par Michel Tagne Foko
Notes
1 L’écriture « pop » est un courant littéraire né ailleurs(s), par lequel les auteurs marient la musique pop à leurs récits, et où la discographie tient lieu et place de bibliographie.
L’insertion de QR codes rend la navigation vers les escales des vidéoclips plus intuitive. Ces temps morts, comme des publicités vivantes, ont leur importance dans le rythme et la compréhension de l'histoire.