La galerie Michel Rein est heureuse de présenter la 11e exposition personnelle de Christian Hidaka.
Géographiquement décentrée, culturellement hybride, sensuelle et cérébrale, techniquement impeccable, associant la chorégraphie des traits et l’orchestration des couleurs, la peinture de Christian Hidaka élargit le champ de la représentation figurative en y incorporant un réseau immense de références temporelles et spatiales, qui comprennent toute l’histoire de la peinture européenne et orientale.
Reflets de sa propre identité intellectuelle, les compositions d’Hidaka témoignent également d’une conscience globale bien contemporaine. Historiquement sans précédent, sa combinaison du clair-obscur et d’une perspective plongeante et oblique engendre non seulement une fluidité spatiale singulière, mais aussi la représentation entièrement convaincante de réalités alternatives en état d’évolution permanente. Associant fiction et vérité, immobilité et mouvement, histoire et contemporanéité, contingent et absolu, la virtuosité d’Hidaka parvient à rendre des éléments contraires à la fois interdépendants, équivalents et concordants, mais aussi vivants et irréfutables, tout en un et un dans tout, comme l’avait décrété Hermès Trismégiste. Des passages plus sombres et inquiétants nous rappellent néanmoins que même en étant émerveillés par les constellations, nous sommes debout sur une trappe ou au bord d’un précipice. Toujours est-il que dans son atelier, pinceau à la main, Hidaka opère une sorte de chrysopée, en transmuant ses pigments et ses huiles en une beauté qui donne raison à la vie. Semblables à d’ésotériques théâtres de la mémoire, ses images et ses expositions, à la fois ordonnées et immersives, sont infusées d’une magie incalculable qui enchante le quotidien et célèbre le potentiel infiniment créateur de l’imagination humaine. Hidaka lui-même nous offre, sans aucun doute, la meilleure définition de ses tableaux, qui sont : « l’expression de notre existence, de notre séparation, et de notre besoin à la fois de l’autre et du monde. Je souhaite qu’ils soient, comme la vie, des énigmes sans fin ».
Ainsi se termine le texte de Peter Read pour la publication monographique* dont la sortie accompagne l’exposition.
Parmi les lieux qui ont présenté ses expositions personnelles figurent le Buk-Seoul Museum of Art (Séoul, Corée du Sud) ; Mnac (Bucarest, Roumanie) ; Le Grand Café Centre d’art contemporain (Saint-Nazaire, France) ; Koffler Center of the Arts (Toronto, Canada) ; Centre d’art contemporain – la Synagogue de Delme (Delme, France) ; Le Forum Hermès (Tokyo, Japon) ; le Mrac Occitanie (Sérignan, France) ; le Mak (Vienne, Autriche) ; le Mudam (Luxembourg) ; et la Schirn Kunsthalle (Francfort, Allemagne).
Ses oeuvres font partie des collections du Mudam (Luxembourg) ; Centre national des arts plastiques (Paris) ; Israel Museum Jérusalem), Nouveau musée national de Monaco ; Frederick R. Weisman Collection (Los Angeles) ; The Saatchi Gallery (Londres) ; UBS Collection (Londres) ; Goss Michael Foundation Collection (Dallas) ; Scorpio Trust (Genève) ; Cranford Collection (Londres) ; FRAC Corse (Corte) ; FRAC Pays de la Loire (Carquefou), etc..
















