Christine Bouissou
A rejoint Meer en mars 2025
Christine Bouissou

« J’aime la marche dans les paysages - naturels, poétiques et institutionnels -, le Sud de la France et Paris, nourrie par la pensée de Camus et son écriture, ouverte au monde et au for intérieur. J’aime les chapelles, mais non pour m’y installer ». Épouse et n’épouse pas ta maison (René Char).

Je m’intéresse aux trajectoires, transmissions, transformations, aux intelligences intergénérationnelles et aux créativités collectives. Mon travail d’enseignant-chercheur à Paris 8 Saint-Denis, auprès d’étudiants en Licence me permet d’exercer mon goût pour la prospective, la veille sur les évolutions des secteurs d’activité et la réflexion anthropologique sur le travail, le développement, le changement.

J’aime le travail de relecture, de réflexivité par l’écriture sous toutes ses formes, l’idée de soutenir des trajectoires entre continuité et changement… L’écriture comme un design et une force dynamogénique est un outil formidable.

J’ai occupé diverses fonctions d’encadrement, de supervision, m’impliquant dans la vie administrative et politique de l’enseignement supérieur, avec quelques expériences très marquantes, aidée par une recherche personnelle et professionnelle au service de l’action engagée la plus juste possible, entre solitude et liberté de conscience.

J’aime le travail en équipe avec des compétences affirmées, des techniques différentes et variées, des positionnements et des missions propres à chacun, qu’il reconnaît et qu’il assume : c’est la question du travail qui se pose, se repose et se reconfigure sans cesse.

La marche d’une université, d’une organisation, d’un collectif, ses techniques et ses outils, me passionnent en ce qu’elles provoquent l’action nourrie par la pensée. C’est une question que la philosophie et les sciences humaines et sociales peuvent prendre à bras le corps.

Quelles médiations psychiques, éthiques, éducatives, politiques ? Pour répondre, j’aime faire se rencontrer des pensées anciennes et les nouvelles problématiques, renouveler ainsi des manières de se représenter, de formaliser, de créer, d'inspirer. Voilà ce qui me plait.

Et puis aussi, survivre aux aléas du travail, des projets et des missions, savoir partir et repartir... Réinterpréter, reproblématiser, retrouver des fondamentaux et le sens de la mesure.

Comment s’engager, avec qui et pour quoi ? Le diplôme universitaire Humanisme et Engagement, la formation à L’Éthique de la transitions écologiques et sociales, le Cycle des hautes études en développement économique ont été formateurs, stimulants, revitalisants aussi, en offrant des ouvertures, de nouvelles connexions.

J’y ai découvert le design comme outil de mise en mouvement (des acteurs, des idées, des organisations, des projets, des valeurs), approfondi une réflexion sur l'inventivité en gouvernance, en démocratie et dans le dialogue sciences-société.

Sans doute est-il temps de développer une dimension plus spirituelle, plus poétique, comme le proposait la philosophe Maria Zambrano… pour assouplir, divertir, rafraîchir les modes de rationalité et de communication ?

Je tiens à l’hypothèse d'un principe opératoire du féminin, en tant que valeur ajoutée aux intelligences collectives, en tant que « lentille » pour examiner différents sujets, le développement tout au long de la vie, l'innovation dans les modes de transmission ou de production de savoirs, mais aussi l'organisation du travail dans toutes les sens du mot..

Le féminin tel que je l’explore, comme ressource de perspicacité, est un viatique pour : - repenser l'éducation, la formation, le développement personnel et les dynamiques sociales.

  • explorer et révéler les aspects souvent négligés ou sous-estimés de la réalité sociale (capter des réalités négligées).

  • contribuer ainsi à une compréhension plus riche et nuancée des dynamiques collectives.

  • développer une force de l'intériorité par l'expérience de la mise au ban (minorité, solitude) ou par contraste avec d’autres points de vue plus majoritaires.

  • déconstruire des schèmes, développer des imaginaires, rendre manifeste la créativité.

  • proposer des modes de travail et d'encadrement qui favorisent l'autonomie et la maturité des acteurs.

  • diversifier les occasions, les modes d’écriture, la mobilité dans les manières de capter et d’interpréter le monde et la vie, de travailler et de créer.

C’est une quête éclairée depuis des points de vue, des lieux d’exercice, des usages de soi, des enjeux voire des besoins qui entrent en résonance - intérieure extérieure.

C’est une expérience apprenante toujours en toile de fond (et pour toutes et tous). Il s’agit donc d’ un projet d’écriture pour générer d’autres rapports : à l’information et à la formation,au corps qui pense, aussi, au souffle et à la parole, au savoir et à la connaissance, où la responsabilité éthique et politique est première.

Aussi j’interroge particulièrement l’implication de la chercheuse que je suis, comme de tout acteur, protagoniste d’une situation, d’une relation dans un horizon d’individuation, par un travail – par et pour tout un chacun - sur les représentations qui nous environnent et nous habitent.

Mes publications : - Mon carnet de recherche Extim’outils https://extim.hypotheses.org/

Mon courriel christine.bouissoup8@gmail.com

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