Enseignant, traducteur, rédacteur, j’ai le plaisir de publier des articles dans des médias tels que Meer, le blog du hérisson ou le Rond-Point Magazine, ainsi que sur HAL-Réunion, l’archive ouverte de l’Université de la Réunion. Pluraliste et polyvalent, je puise mes influences dans divers univers : politique, sport, culture, cinéma, musique, voyage.

La politique dans son sens le plus large désigne l’organisation d’un État et l’exercice du pouvoir dans une société organisée. Elle porte sur les actions, l’équilibre, le développement interne ou externe de cette société, ses rapports à d’autres ensembles. Ainsi a-t-elle principalement trait au collectif, à une somme d’individualités ou de multiplicités. C’est dans cette optique que la science politique s’élargit à des domaines tels que l’économie, le droit ou la sociologie. Dans une acception plus restrictive, la politique se réfère à la conquête et à la pratique du pouvoir par des hommes et des femmes ainsi que les partis auxquels ils appartiennent.

Du point de vue étymologique, le sport est synonyme de divertissement, de plaisir physique ou de l’esprit. Le sport moderne se définit lui par trois éléments indispensables : la mise en œuvre d’une ou plusieurs qualités physiques, une activité institutionnalisée avec des règles universelles identiques, une pratique majoritairement tournée vers la compétition et sous la tutelle d’une fédération sportive. Ces piliers mettent en avant l’organisation des différentes disciplines mais n’excluent nullement des aspects fondamentaux tels que le loisir, l’aventure, la santé, l’éducation physique et sportive ou le développement des relations sociales.

En sociologie comme en éthologie, la culture est définie de façon étroite comme ce qui est commun à un groupe d’individus et le soude, Dans son sens le plus large, la culture peut être considérée comme l’ensemble des traits distinctifs, spirituels, matériels, intellectuels et affectifs qui caractérisent une société ou un groupe social. Outre les arts, les lettres et les sciences, elle englobe les modes de vie, les lois, les systèmes de valeurs, les traditions et les croyances. Ce réservoir commun évolue dans le temps et à travers les formes d’échanges. Il se constitue de multiples manières distinctes d’être, de penser, d’agir et de communiquer en société.

Depuis son invention, le cinéma est devenu à la fois un art populaire, un divertissement, une industrie et un média. Il peut aussi être utilisé à des fins publicitaires, de propagande, de pédagogie, de recherche scientifique ou relever d’une pratique personnelle et singulière. D’abord inspiré par le théâtre et le cirque, le cinéma a à son tour influencé la littérature ou l’art contemporain. Au-delà de l’influence de ses techniques et de son langage, il a dans une certaine mesure remodelé les usages et l’imaginaire de nos sociétés. En effet, si les films sont des objets représentatifs de cultures spécifiques, leur diffusion est potentiellement universelle.

La musique existe dans toutes les sociétés humaines depuis la Préhistoire. C’est pourquoi elle met en jeu des critères tant historiques que géographiques. La musique passe autant par les symboles de son écriture que par le sens que l’on accorde à sa valeur affective ou émotionnelle. Elle est à la fois forme d’expression individuelle, source de rassemblement collectif et symbole d’une communauté culturelle, nationale ou spirituelle. D’aucuns considèrent ainsi la musique comme l’art métaphysique par excellence. Tandis qu’elle fut longtemps considérée comme une science au même titre que l’astronomie ou la géométrie, elle peut également être définie et approchée dans une perspective de recherche esthétique.

À partir du XVIIe siècle, un voyage d’éducation aristocratique, le Grand Tour, se développe en Angleterre ainsi que dans d’autres pays européens. Réservée aux jeunes nobles, cette pratique est moins directement liée à une nécessité que davantage motivée par le plaisir de la découverte. Au XIXe siècle, les mythes entretenus par la littérature, l’industrialisation des modes de transport et la promotion commerciale ont influé sur de nouvelles classes sociales. Au cours du XXe siècle, alors que le nombre de zones inaccessibles, non cartographiées ou inconnues diminuaient, les voyages, touristiques ou initiatiques, se sont considérablement développés et démocratisés.