Comme l’observait déjà en 2008 un ancien Directeur de la Commission Européenne, P.N. Goldschmidt :

Dans la période qui a suivi la Seconde guerre mondiale et jusqu’aux environ de 1995 (avec une interruption pendant la période de haute inflation à cheval sur les années’70-’80), les fruits de la croissance, quoique partagés de manière inégale, ont contribué à une augmentation importante du niveau de vie de l’ensemble de la population des pays industrialisés. La grande majorité a toléré que la rémunération du capital et celle des hauts cadres salariés bénéficient plus que proportionnellement de cette croissance …

Depuis 1995, la mondialisation a soutenu la poursuite de l’expansion économique globale à un niveau élevé, permettant au capital et cadres occidentaux d’engranger leur part de cette croissance, alors que les travailleurs subissaient de plein fouet la concurrence d’une main d’œuvre abondante et bon marché localisée dans les pays émergents du sous-développement ou de l’orbite de l’ex Union Soviétique1.

Et Loretta Napoleoni d’enchaîner :

Le démembrement du Bloc soviétique met en route l’ère déflationniste globale : les prix croulent partout, les prix et les salaires du monde industrialisé. La déflation est favorisée par l’afflux de ce qui était la main d’œuvre communiste sur les marchés de l’économie globale … surtout parce que, pour s’assurer un emploi, les Européens de l’Est et les Russes acceptent des salaires de loin inférieurs aux standards occidentaux … Dans l’Allemagne unifiée, les syndicats doivent se rendre à une réduction des salaires et à l’augmentation du temps de travail pour empêcher leurs entreprises de transférer la production vers l’Europe de l’Est … Mais les prospectives pour les générations futures sont encore plus graves, vu que tant que les coûts de production seront inférieurs ailleurs, les salaires du monde industrialisé continueront à descendre ou à stagner. Et ce phénomène pourra encore durer pendant des décennies, jusqu’au moment où les salaires des pays en voie de développement seront devenus identiques aux revenus en Occident2.

Depuis les années’90, les frontières des Etats de l’Union Européenne se sont ouvertes bien plus rapidement pour les ressortissants de l’Europe de l’Est que les Parlements Occidentaux ne l’avaient décidé.

En 2018, un journaliste de la radiotélévision belge était suspendu pour avoir fait circuler une interview de 2009 d’un Ministre belge des Affaires Etrangères qui devint ensuite Commissaire Européen :

La liberté d’aller et venir pour le libéral que je suis, c’est évidemment la première des valeurs. ... J’ai un vrai problème idéologique avec cette question-là. Au nom de quoi peut-on interdire à un individu sur la planète ... de se déplacer, de s’installer, de vivre là où il a envie de vivre ? A condition qu’il respecte les lois de l’endroit où il se trouve, il n’y a vraiment pas de raison de le lui interdire. Pour nos veilles sociétés occidentales, ce rajeunissement de la citoyenneté européenne est un formidable avantage. Qui gagne le plus dans le phénomène migratoire ? Est-ce que c’est le migrant ou est-ce que c’est le pays qui l’accueille ? Moi je crois vraiment que c’est le pays qui l’accueille. On peut expliquer cela aux opinions publiques3.

L’état de fait auquel a brutalement été confrontée la population d’Europe Occidentale, c’est une Europe passant de Quinze à Vingt-Huit, au sujet de laquelle, dans la plupart des cas, elle n’a pas été consultée et qui a vocation de s’élargir encore.

Tandis que le Royaume-Uni, contributeur net au budget européen, tente à présent de se dégager4 et que l’Islande5 a retiré, en 2015, sa candidature, la Macédoine du Nord, l'Albanie, le Montenegro et la Serbie sont entrés dans le parcours des candidats. L'Union Européenne a officiellement accepté la demande d'adhésion de la Macédoine du Nord et de l'Albanie, sans toutefois arriver à un accord sur la date (prochaine) d'ouverture des négociations6. Le Monténégro7 a été intronisé candidat en décembre 2010 et la Serbie8 le 1er mars 2012, après la signature d'un accord de coopération régionale avec le Kosovo.

Quant à la Turquie, dont la population approche celle de l’Allemagne9 et le PIB par habitant en représente le quart, restée aux portes de l’Europe depuis plus de dix ans10, elle s’en est éloignée.

Combler le vide politique qui s’est créé au Sud-Est de l’Union Européenne a du sens, est devenu indispensable, sinon de la plus grande urgence. Mais non à un prix quelconque, car les nouvelles adhésions ne rapprochent certes pas la solution aux problèmes des citoyens européens.

Un mouvement se dessine clairement : les Etats riches s’en vont tandis qu’entrent dans l’Union Européenne ceux du continent les plus pauvres. Des Régions mêmes tentent de suivre ce mouvement, comme le démontre le référendum de l’automne 2017 en Catalogne qui aux nouvelles élections a confirmé ses dirigeants.

Tous les professeurs d’économie consultés l’affirment : aucune étude préalable d’impact sur la vie quotidienne des européens n’avait été faite de ces élargissements successifs, aucune étude n’en prévoyait les gagnants et les perdants.

N’était-ce pas, en fait, hautement périlleux d’engager cinq cents millions d’habitants dans une aventure dont on ne savait vers où elle allait ? Ou certains le savaient-ils, mais ne voulaient pas le dire ? Un élargissement qu’on a présenté comme le fruit d’une « décision politique », dès lors en principe par le peuple et pour le peuple, mais dont les promoteurs et les bénéficiaires s’avèrent aujourd’hui des détenteurs de capitaux.

Une décision dont les ouvriers et les employés portent chaque jour, directement ou indirectement11, le poids en terme de chômage, de précarisation de l’emploi, de concurrence venue de l’étranger, qu’il s’agisse de fermetures d’entreprises productrices de produits concurrencés, ou de travailleurs étrangers employés dans des conditions plus ou moins légales, enfin de délocalisations12.

De surcroît, dans la plupart des Etats de l’Union Européenne, les citoyens s’attendaient à ce que la situation empire, comme l’enregistrait déjà l’Eurobaromètre 2008. Force est de constater que statistiques et perceptions ne se trompaient pas.

Quant à la pénurie de main d’œuvre dont se plaignent actuellement certaines entreprises occidentales, elle est sans doute davantage due aux bas salaires qui sont offerts pour ces emplois13 qu’à une pénurie en tant que telle de la main d’œuvre disponible14.

Au début du vingt et unième siècle, lorsqu’un ouvrier calabrais allait chercher du travail dans le Nord de l’Italie pour un salaire de 800 euros, sa famille bénéficiait d’un niveau de vie représentant environ la moitié du « revenu par habitant » en Italie15. Un Polonais qui venait travailler en Italie pour ce même salaire, gagnait nominalement deux fois et demi le revenu moyen de ses compatriotes16. Le pouvoir d’achat de sa famille restée en Pologne était environ double17 de celui, à revenu équivalent, d’une famille d’ouvriers en Italie, ce qui lui donnait, au total, un pouvoir d’achat réel plus élevé que le revenu moyen par habitant en Italie ! D’où l’évidente disponibilité des travailleurs des pays d’Europe de l’Est à accepter des salaires réduits au minimum légal.

De surcroit, selon la Confédération Européenne des Syndicats (CES), entre 2008 et 2016, l’écart entre les salaires d’Europe de l’Ouest et de l’Est, qui s’était réduit jusqu’à la crise économique de 2008, s’est à nouveau creusé.

Un travailleur bulgare gagne ainsi en moyenne moins de 18% du salaire d’un Européen de l’Ouest18. La chute la plus forte a eu lieu en Croatie, de 43% à 37% de la moyenne des quinze Etats membres historiques de l’Union Européenne, et en Hongrie de 35% à 28%. Observons que dans ces deux Etats, les partis nationalistes à tendance d’extrême droite sont particulièrement développés, au point que les régimes politiques locaux commencent à poser un problème de compatibilité avec les valeurs proclamées de l’Union Européenne. Ces fortes différences induisent une forte concurrence sociale, qui fut aussi au cœur de la contestation concernant la directive des travailleurs détachés.

D’autres venus d’encore plus loin font de surcroît concurrence aux travailleurs venus de l’Est. Ainsi, l’écart se creuse encore sous la pression de ceux venus de Turquie et des BRICS19, comme l’enregistrait aussi l’Eurobaromètre dès 200820.

Cette situation critique s’aggrave encore par le fait que les étrangers, souvent marginalisés par la clandestinité, sont incités à accepter des salaires en dessous du seuil légal des Etats de l’Union Européenne. Lorsqu’on sait que « l’économie parallèle » représente officiellement près de 20 % de l’économie légale dans nombre de ces Etats21 et que ce chiffre est sans doute beaucoup plus élevé vu le caractère souterrain, dès lors occulté aux statistiques, de cette part de l’économie, on peut évaluer la pression qu’une telle situation produit sur le marché de l’emploi formellement régulé par les Parlements nationaux et les concertations entre partenaires sociaux.

La Confédération Européenne des Syndicats constate que la chute relative des salaires s’est surtout produite dans les pays où la négociation collective et les syndicats sont les plus faibles. Mais la question de l’opportunité des modalités de l’élargissement de l’UE ne s’arrête pas aux perturbations du monde du travail en Europe de l’Ouest.

On n’est pas davantage certain que le « traité constitutionnel » aurait été approuvé en cas de referendum dans les ex pays d’Europe de l’Est, comme le démontra les réticences polonaises à ratifier celui de Lisbonne22. Il est en tout état de cause certain qu’il ne l’aurait pas été avec une majorité écrasante de votes favorables23. En effet, malgré une croissance du PIB raisonnable - loin toutefois d’être spectaculaire- depuis la chute du Mur, de larges couches des populations de ces Etats, même parmi les plus avancés comme la Tchéquie, la Pologne et la Hongrie, ne semblent tirer que marginalement profit de l’adhésion en terme de croissance réelle dans leur vie quotidienne, professionnelle et familiale24. Le démontre les écarts entre l'Indice de Développement Humain (IDH) et l’IDHI qui mesure du développement humain en tenant compte des inégalités, le second étant systématiquement plus faible que le premier.

Dans ces pays, la richesse nationale croît, mais au rythme d’un écart entre riches et pauvres qui s’accroît, d’une précarisation sociale généralisée, d’une insécurité autrefois inconnue et d’une corruption25 qui viole tous les principes d’égalité et de justice qui fondent la démocratie dont ces populations croyaient enfin pouvoir bénéficier.

Les investissements et autres transferts européens augmentent tandis que la « richesse nationale » augmente parallèlement. Toutefois, au rythme de l’inflation et des ajustements structurels guidés par une économie de marché aveugle aux conséquences sociales d’une transition qui aura bientôt absorbé une génération entière et n’en finit pas de finir, les salaires réels n’en profitent (quasi) pas, et une grande partie de la population reste toujours (presque) aussi pauvre.

A l’Est26, le pouvoir d’achat n’augmente pas, sinon, à tout le moins, pas comme on aurait pu l’attendre d’une croissance soucieuse d’une équitable répartition des profits dans la population.

A l’Ouest, il diminue comme il ne l’a jamais fait depuis 50 ans27. Et ce ne sont pas les statistiques officielles de l’inflation qui convaincront la population du contraire de ce qu’elle perçoit chaque jour, comme le démontrait déjà l’Eurobaromètre … en 2008.

Quant au PIB régional par habitant, exprimé en standard de pouvoir d'achat, il oscillait en 2014 entre 30% de la moyenne de l'Union Européenne (UE) dans la région bulgare de Severozapaden et 539% de cette moyenne dans la région d'Inner London - West au Royaume-Uni. Les régions qui occupaient ensuite la tête du classement étaient le Grand-Duché de Luxembourg (266%), Bruxelles (207%), Hamburg (206%), Inner London - East au Royaume-Uni (204%) et Bratislava en Slovaquie (186%).

Parmi les vingt et une régions qui disposent d'un PIB par habitant supérieur d'au moins 50% à la moyenne de l'UE, cinq sont situées en Allemagne, trois aux Pays-Bas ainsi qu'au Royaume-Uni, deux en Autriche, une en Belgique, en République tchèque, au Danemark, en Irlande, en France, en Slovaquie et en Suède, outre le Grand-Duché de Luxembourg.

Après Severozapaden en Bulgarie (30% de la moyenne), les régions ayant le plus faible PIB par habitant sont Mayotte (France, 31%), Yuzhen Tsentralen (32%) ainsi que Severen Tsentralen (34%) en Bulgarie et le Nord-Est de la Roumanie (34%)28.

Simultanément, le taux de pauvreté dans l’Union Européenne reste élevé%)29

1 Goldschmidt P.N., Le Slogan de la modération, dans La Libre Belgique, 21/6/08.
2 Napoleoni, ibid., p. 40 (traduit de l’italien).
3 Le journaliste Eddy Caekelberghs suspendu d'antenne à la RTBF, BELGA, 24 janvier 2018 , Extrait d’une interview du Ministre Louis Michel par Louis Seynave, La guerre aux Frontières, RTBF 2009.
4 Referendum du 23 juin 2016.
5 Islande : Population (2011) : 319 000 habitants ; PIB par habitant (2012) : 42 658 euros.
6 Macédoine du Nord : Population : 2 millions ; PIB par habitant (2012) : 4 570 USD.
7 Montenegro : Population (2011) : 620 000 habitants ; PIB par habitant (2012) : 6 800 USD.
8 Serbie : Population : 7,1 millions ; PIB par habitant (2012) : 5 300 USD.
9 Allemagne : Population : 82.667 millions ; PIB/habitant (2015) 43.660 USD.
10 La Turquie a introduit sa candidature à l’Union Européenne en 2005. Population : 77,778 millions (2016); PIB par habitant (2012) : 11.180 USD (2016).
11 Si les jeunes restent aujourd’hui plus longtemps sous le toit familial, s’ils se marient plus tard, s’ils hésitent à avoir des enfants, c’est aussi parce qu’ils ne savent pas de quoi ils vivront demain, situation inédite dans le village initial, et comblée par des dispositions de protection sociale dans le sillage du développement du capitalisme du XIXème siècle. Ces dispositions n’ont cessé de s’affaiblir ces dernières années au point de mettre la démographie – fondamentalement, la survie de l’espèce- en crise.
12 En 2013, la Roumanie avait perdu 13% de sa population depuis l’ouverture des frontières de l’Union Européenne. L’Italie avait pendant cette même période ouvert 35.000 entreprises en Roumanie, avec pour résultat une croissance du PIB roumain d’environ 10%. Le mouvement de délocalisation vers l’Europe de l’Est s’est à présent interrompu. Les entreprises italiennes y investissent dans l’agriculture et les énergies renouvelables. L’importance des subsides européens dans ces secteurs n’ont pas manqué d’attirer aussi les organisations criminelles.
13 Selon P.N. Goldschmidt, ex Directeur à la Commission Européenne : « Jusqu’à la fin de 2007, la pression anti-inflationniste, exercée par l’accroissement ininterrompu de la force de travail mondiale disponible, a été le facteur majeur dans la limitation de l’inflation », Le Slogan de la modération, dans La Libre Belgique, 21/6/08. En Belgique, l’indexation des salaires se fait de manière incomplète et en retard : avec décalage d’un mois à un an, et après que l’index ait franchi un nouveau seuil de 2%.
14 Selon une étude de la Katholieke Universiteit Leuven, 25% des entreprises de la Région Flamande en Belgique travaillent déjà avec des employés originaires d’Europe de l’Est. 56% le feraient davantage si les réglementations devenaient plus favorables, souhait également motivé dans le but de supprimer les cas d’abus en matière de législation sociale (sic : le jour où on supprimera les lois, les infractions n’existeront plus …). Les motivations de ces entreprises proviennent du fait que les travailleurs d’Europe de l’Est sont de qualité égale (qualifications, motivations, ...) à ceux que l’on trouve sur le marché de l’emploi local, mais coûtent moins cher. (source : Helft bedrijven wil meer Oost-Europeanen, in De Morgen, 7/12/04).
15 En 2000, le PIB annuel par habitant en Italie était de 18.616 USD (équivalent au salaire moyen d’un ouvrier en 2001, source Eurispes, Rapport annuel 2004) , soit 23.626 USD à parité de pouvoir d’achat.
16 En 2000, le PIB annuel par habitant en Pologne était de 4.081 USD, soit 9.051 USD à parité de pouvoir d’achat.
17 Schématiquement, avec un PIB/habitant nominal mensuel de 300 Euro par mois, le niveau de vie en Pologne équivaut à un revenu de 600 Euro en Italie.
18 Seuls les travailleurs slovènes gagnent actuellement plus de la moitié (60%) du salaire moyen des Quinze.
19 Selon Richard Tomkins, Profits of Doom, The Financial Times, 14-15 oct. 2006, si les salaires chinois doublent tous les dix ans, comme pendant les années ’90, ils rejoindront le niveau des pays industrialisés dans environ 30 ans ; pour les autres pays en voie de développement, il faudrait environ 50 ans.
20 Expectations of European citizens regarding the social reality in 20 years time, Report May 2008, Flash Eurobarometer n°227.
21 Manuel OCDE 2002, L’économie non observée comprend:

  • la production souterraine
  • la production illégale
  • la production informelle
  • la production des ménages pour compte propre
  • la production manquante en raison des carences du dispositif de collecte des données

Exemple pour l’Italie :

  • économie Non Observée (réponse enquête OCDE de 2012 actualisée) : total 17.5%
  • production souterraine : 11.5% du PIB
  • production illégale : 0.9% (drogue : 0.6%, prostitution : 0.2%, contrebande : 0.002%)
  • production informelle : 0% ; autres : 5.1%

Selon le quotidien économique La Tribune (12/8/2013): “En 2012, l’économie parallèle pesait 19% du PIB européen: 2 175 milliards d’euros”, tandis qu’il évalue celui de la France à 9,9% du PIB français.
22 La Pologne a parachevé la ratification du Traité de Lisbonne le 10 octobre 2009.
23 Au soir du referendum français, les sondages en Pologne, un des principaux pays bénéficiaire de l’élargissement, donnaient un taux d’approbation du traité de 55% seulement.
24 A noter qu’en Roumanie, le PIB/ habitant ne représentait en 2000 que 50% de celui de ce pays en 1985, le taux de développement humain y étant, pour sa part, resté quasiment inchangé.
25 Selon l’indice de perception de la corruption 2004 et 2017 de Transparency International, le Danemark se range 3è (1er de l’UE des Quinze) en 2004 avec 95 point et, 1er en 2016, retourne à la seconde place en 2017 avec 88 point seulement ; l’Italie 42ème en 2004 avec 48 point passe à la 54ème place en 2017 et, avec 50 points, améliore son score, se retrouvant dernière la Grèce, 59ème, dans l’UE des Quinze, et après le Portugal, 29ème avec un score de 63 et l’Espagne 42ème en 2017); la Hongrie avec un score de 48 points glisse de la 42ème place à la 66ème place, avec 45 points, en 2017, la Tchequie, 51ème avec 42 en 2004 avance à la 42ème avec 57 points en 2016 et la Pologne 67ème avec 3,5 en 2004 saute à la 36ème place avec un score de 60 en 2017.
26 Selon l’Office statistique des Communautés européennes concernant les données détaillées des résultats du commerce extérieur de l’UE27 pour janvier-avril 2008, les estimations étaient de +2,3 mlds d'euros pour la zone euro et de -15,4 mlds d'euros pour l'UE27 (Voir le communiqué de presse 86/2008 publié le 17 juin 2008).
27 En France, chômeurs, bénéficiaires du salaire minimum d’insertion et ménages surendettés ont augmenté de 10% en un an, tandis que les loyers ne cessaient de monter.
28 EUROSTAT, Communiqué de presse, 26 février 2016 : « PIB par habitant en 2014 dans 276 régions de l'UE : vingt-et-une régions situées sous la moitié de la moyenne de l’UE…et cinq à plus du double de la moyenne ».
29 « Après trois années consécutives de hausses entre 2009 et 2012 pour atteindre près de 25%, la proportion de personnes menacées de pauvreté ou d’exclusion sociale dans l’UE, ce taux a depuis continuellement baissé pour retrouver son niveau de 2008 (23,7%). La réduction du nombre de personnes confrontées dans l’UE au risque de pauvreté ou d'exclusion sociale est l’un des objectifs clés de la stratégie Europe 2020», EUROSTAT, Communiqué de presse, 17 octobre 2016. Voir aussi La France est l’un des pays d’Europe où la pauvreté persiste le moins.