A l’occasion de sa première exposition personnelle à la Galerie Charlot, Sabrina Ratté présente une sélection de vidéos et de tirages numériques.

Les œuvres de Sabrina Ratté, avec ses marches pseudo-brutalistes, portent les traces du travail de l’architecte et renvoient également aux projets non réalisés du visionnaire Étienne-Louis Boullée, tout comme aux labyrinthes illusoires de Piranèse et d’Escher, où des marches nous y enfoncent encore plus loin ou nous ramènent incroyablement à leurs points de départ. Entre immersion et détachement, ses vidéos-portails mènent le spectateur vers des endroits improbables, allant de la flore et de la topographie de paysages imaginaires jusqu’aux formes ondulatoires et aux masses d’étranges glitches et de plasma, inaccessibles mais transformateurs.

Sabrina Ratté nous rappelle que peu importe à quel point l’architecture moderne nous a semblé logique, elle est issue de cet endroit complexe, difficile à sonder et souvent illogique qu’on appelle l’imagination humaine.