La continuité est un concept clé qui sous-tend notre compréhension des phénomènes naturels. D’un côté, la loi classique formulée par Aristote et reprise par Leibniz affirme que « la nature ne fait pas de saut ». De l’autre, Miguel Espinoza propose une vision métaphysique où une « matière-puissance » relie, de façon causale, toutes les strates de la réalité. Cet article compare ces deux approches, en explorant leurs fondements, leurs différences et leurs répercussions pour l’épistémologie.

La loi classique de la continuité naturelle

La loi classique de la continuité, aussi appelée principe de continuité, est une idée philosophique et scientifique ancienne qui affirme que les changements dans la nature se produisent de manière graduelle, sans sauts brusques. Souvent résumée par l’expression latine Natura non facit saltus [La nature ne fait pas de saut], elle repose sur les principes suivants :

  • Un fondement ontologique : le monde est un continuum sans ruptures réelles.

  • Une finalité épistémique : la continuité garantit la prédictibilité et l’intelligibilité des phénomènes.

  • Le rejet de la discontinuité : toute rupture est considérée comme une illusion ou une limite de l’observation.

  • Une confiance dans la raison : la pensée humaine reflète directement l’ordre régulier de la nature.

Aristote fut l’un des premiers à évoquer cette idée dans sa Physique, en soulignant que les phénomènes naturels doivent être continus pour être véritablement réels. Le continu n’est pas composé d’indivisibles ;

… sont continus les choses dont les extrémités sont une…. De plus, il est nécessaire que les points dont est composé le continu soient ou continus, ou en contact les uns avec les autres. Le même argument s’applique aussi à tous les indivisibles … Mais il est manifeste que tout continu est divisible en choses toujours divisibles, car si c’était en indivisibles il y aurait un indivisible touchant un indivisible. En effet ; l’extrémité des continus est une et en contact. (Aristote, 2014, pp. 231a - 231b).

Cette façon de voir les choses, qui rappelons-le, servira de base à la réfutation des thèses de Zénon, repose sur l'observation que les phénomènes naturels évoluent graduellement, et que le continu est une condition fondamentale du mouvement et du changement. Leibniz reprend ce principe au XVIIème siècle et le formalise sous l’axiome latin Natura non facit saltus [La nature ne fait pas de saut] :

Rien ne se fait tout d’un coup, et c’est l’une de mes grandes maximes et des plus vérifiées, que la nature ne fait jamais de sauts : ce que j’appelais la Loi de la Continuité, lorsque j’en parlais dans les Premières Nouvelles de la République des lettres, et l’usage de cette loi est très considérable dans la physique : elle porte qu’on passe toujours du petit au grand, et à rebours, par le médiocre, dans les degrés comme dans les parties, et que jamais un mouvement ne nait immédiatement du repos, ni s’y réduit que par un mouvement plus petit … (Leibniz, 1898, p. 110)

Comme il le souligne lui-même, Leibniz propose d’abord sa loi de continuité dans une lettre écrite en 1687 pour les Nouvelles de la République des Lettres, dans laquelle il affirmait qu'elle démontrait l'inexactitude des lois du mouvement de René Descartes, car celles-ci permettaient qu'un corps puisse recevoir en un instant un mouvement contraire à son mouvement précédent. Mais il en vint à considérer qu'elle avait une application plus large, à la fois critique et constructive.

Il l'utilisa également de manière négative pour nier la possibilité de la transmigration des âmes. De manière constructive, cependant, il l'utilisa pour soutenir l'idée, bien reprise par Jean-Baptiste-René Robinet (1761), selon laquelle

tous les ordres d'êtres naturels ne forment qu'une seule chaîne, dans laquelle les différentes classes, comme autant d'anneaux, sont si étroitement liées les unes aux autres qu'il est impossible pour les sens ou l'imagination de déterminer précisément le point où l'une finit et où l'autre commence.

Leibniz déduit de sa loi de continuité qu'il doit exister des « animaux-plantes » ou « zoophytes » — des créatures qui pourraient passer pour des plantes ou des animaux — même si aucun n'avait encore été observé.

La loi de continuité de Leibniz, parce qu’elle nie l'existence de lacunes dans la nature, doit être rattachée à la croyance en l’existence d’une « grande chaine des êtres », doctrine ancienne qui a été remise au goût du jour à la Renaissance et largement acceptée au XVIIe siècle et par la suite. Cette doctrine stipule que l'ensemble des êtres forme une hiérarchie, les plus spirituels se trouvant au sommet et les plus bas au fond. Au sommet de la hiérarchie se trouve Dieu ou un être similaire. Les anges occupent généralement la place suivante, suivis des humains un peu plus bas.

La croyance en une « grande chaîne des êtres » est également une conséquence naturelle de l'acceptation du principe de plénitude. Non seulement nous devrions nous attendre à ce qu'il existe, si cela est vrai, une pluralité de mondes comparables à la Terre, mais aussi d'autres mondes habités par des créatures qui, bien qu'encore inférieures aux anges, sont supérieures aux humains. Cette vision a été adoptée par Giordano Bruno et, au XVIIe siècle, des créatures analogues à certains égards aux humains étaient devenues le sujet de la science-fiction.

La « Grande Chaîne de l'Être » est devenue célèbre grâce au titre d'un livre d'Arthur O. Lovejoy (1936). Ce dernier retrace l'histoire de cette idée qui remonte à Platon et s'intéresse notamment à l'utilisation qu'en fait Leibniz. Leibniz connaissait bien la métaphore de la chaîne de l'être et l'utilisa lui-même dans une lettre (Lettre à Varignon, datée du 02 février 1702, souvent citée sous la référence, BC II 558 ; W 187) où il déduit de sa loi de continuité qu'il existe des créatures qui se situent entre les plantes et les animaux.

Dans ses Nouveaux Essais, Leibniz va plus loin et spécule qu' « il existe peut-être dans un autre monde des espèces intermédiaires entre l'homme et la bête » et, à nouveau, « il existe très probablement quelque part des animaux rationnels qui sont supérieurs à nous-mêmes » (A VI vi 473). La nature a jugé bon de ne pas remettre en cause la suprématie humaine sur Terre, explique Leibniz, et ces créatures troublantes ont donc été mises à distance. Mais, compte tenu de son acceptation d'une pluralité de mondes, Leibniz est convaincu qu'elles se trouvent quelque part dans l'ordre des choses.

Malgré cette admission de la possibilité d'une créature intermédiaire entre l'homme et l'animal, Leibniz souhaite généralement établir une distinction nette entre les êtres rationnels, qui possèdent l'étincelle divine et peuvent prétendre à l'appartenance à la Cité de Dieu, et ceux qui sont dépourvus de raison. Dans cette mesure, il s'engage à nuancer son acceptation d'une chaîne d'être complète. Bien que ces lacunes ou ruptures dans la chaîne — ce que Leibniz appelle un vide entre les formes — puissent sembler être un signe d'imperfection dans l'ordre créé, Leibniz dispose d'arguments comparables à ceux qui expliquent pourquoi le mal peut être nécessaire, même dans le meilleur des mondes possibles.

En résumé, le principe de continuité est fondamental dans la métaphysique de Leibniz :

  • Il postule que tous les états de la réalité sont liés par des transitions imperceptibles ;

  • Il soutient que chaque être occupe une place dans une gradation continue, formant une chaîne ontologique du plus simple au plus complexe ;

  • Il anticipe la notion de scala naturæ, reprise plus tard par Charles Bonnet et analysée par Arthur O. Lovejoy. Quelques implications philosophiques en découlent :

  • Leibniz voit le monde comme un tout harmonieux, où chaque monade reflète l’univers selon son degré de perfection ;

  • La chaîne de l’être est préétablie par Dieu, garantissant une plénitude ontologique : tout ce qui peut exister existe quelque part dans cette chaîne ;

  • Ce modèle exclut les ruptures brutales et valorise la gradation subtile entre les êtres.

Les sciences et le principe de continuité

Le principe de continuité est un fondement historique des sciences. Il a structuré la pensée scientifique classique, mais est aujourd’hui remis en question par des découvertes en physique quantique, biologie évolutive et en épistémologie, que nous n’aborderons pas ici. Ce principe est repris dans les sciences classiques comme axiome de régularité, garantissant la prédictibilité et la cohérence des lois physiques. Et c’est tout naturellement que l’on trouve ses applications dans la Physique newtonienne, la Mécanique des fluides et la Biologie darwinienne.

Newton n’énonce pas explicitement un « principe de continuité » comme Leibniz, mais ses lois du mouvement et sa conception du temps et de l’espace impliquent une forme de continuité physique et mathématique dans le changement. Dans les Philosophiæ Naturalis Principia Mathematica (1687), Newton formule trois lois du mouvement qui supposent une évolution continue des états physiques :

  • Première loi (loi d’inertie) : un corps persévère dans son état de repos ou de mouvement rectiligne uniforme, sauf si une force agit sur lui. Cela implique une transition continue entre états, sans saut brutal ;

  • Deuxième loi (F = ma) : le changement de mouvement est proportionnel à la force appliquée. Le mouvement est donc modulable et mesurable, ce qui suppose une variabilité continue ;

  • Troisième loi (action-réaction) : les interactions sont réciproques et simultanées, ce qui renforce l’idée d’un enchaînement causal fluide.

Newton introduit un cadre géométrique rigoureux dans lequel l’espace est représenté par ℝ³ (espace euclidien) et le temps est une ligne continue ℝ, indépendante du mouvement. Ce cadre permet de décrire le mouvement comme une fonction continue du temps, ouvrant la voie au calcul différentiel et à la physique classique. Il s’oppose à toute conception de la nature fondée sur des discontinuités ou des sauts ontologiques.

Une comparaison avec Leibniz permet de dire ceci : tandis que Leibniz formule explicitement le principe de continuité et l’intègre à sa métaphysique, Newton, plus empiriste, ne théorise pas la continuité comme un principe ontologique, mais la suppose dans ses équations et dans la structure de l’univers physique. On peut, en définitive, affirmer que Newton et Leibniz défendaient une vision continuiste de la nature, fondée sur des lois mathématiques lisses et déterministes.

Cette conception est aujourd’hui remise en question par la physique quantique et la biologie évolutive, qui introduisent des discontinuités fondamentales dans le réel. La physique quantique introduit des sauts d’état (quantum jumps), où un système passe d’un niveau d’énergie à un autre sans transition intermédiaire :

  • Planck, Bohr, Einstein et Schrödinger montrent que les phénomènes fondamentaux (émission de lumière, spin, superposition) sont discontinus ou probabilistes ;

  • Le principe de continuité est donc contesté : l’univers ne serait pas un flux lisse, mais un ensemble de transitions discrètes.

Il en est de même avec la biologie évolutive. Darwin défendait une évolution graduelle, mais la génétique moderne introduit des mutations ponctuelles, parfois radicales. Darwin a employé cette phrase comme une base pour son travail sur l'évolution des espèces. Pour Darwin, la nature procède par de petites modifications successives plutôt que par des sauts évolutifs : l'accumulation de petites variations sur de longues périodes est un processus continu et graduel, sans sauts abrupts.

L'idée est qu'il n'y a pas de distinction absolue entre les espèces ; il y a toujours des intermédiaires qui les relient les unes aux autres. La nature ne crée ni des formes de vie complètement nouvelles ni des espèces entièrement tranchées, mais elle les modifie graduellement. Contre cet arrière-plan ontologique, la théorie synthétique de l’évolution (néodarwinisme) admet des sauts génétiques qui peuvent produire des changements morphologiques brusques, tandis que des modèles comme la spéciation ponctuée (Niles Eldredge et Stephen Jay Gould, 1972) renforcent l’idée que l’évolution n’est pas toujours continue, mais peut être marquée par des ruptures.

Contre le gradualisme phylétique hérité de Darwin (évolution lente et continue), Eldredge et Gould observent que les fossiles montrent peu de formes intermédiaires : les espèces apparaissent soudainement et restent stables. Ils soutiennent que cette discontinuité n’est pas due à des lacunes fossiles, mais à la nature même de la spéciation. Ils invoquent trois mécanismes pour appuyer cette thèse :

  • La spéciation allopatrique : une population isolée géographiquement évolue rapidement, puis se stabilise ;

  • Les petites populations : plus sensibles à la dérive génétique, elles peuvent évoluer plus vite (voir les travaux de Sewall Wright1).

  • La stase évolutive : une fois établie, une espèce reste morphologiquement stable pendant des millions d’années.

La continuité causale selon Miguel Espinoza

L’introduction de la discontinuité dans la science contemporaine bouleverse les fondements classiques du savoir : elle remet en cause le déterminisme, la linéarité du progrès, et la continuité ontologique du réel, ouvrant la voie à une pensée du saut, de l’émergence et de la rupture. Miguel Espinoza observe que l’ontologie qui en découle ne permet pas à la science de donner une explication rationnelle à tout le champ du réel, et notamment de rendre compte de ce qu’est la matière en réalité :

Sur le plan scientifique et épistémologique, on distingue plusieurs strates naturelles : mathématique, physique, chimique, biologique, psychique et socioculturelle. Or, la continuité de la nature, c'est-à-dire la continuité réelle, est la thèse principale du naturalisme universel, car sans elle, il y aurait plusieurs mondes, et pour nous, étant donné l'état actuel de notre conscience et de notre connaissance, l'énigme suprême de la nature, du monde réel et unique, est l'incompréhension de cette continuité. (Espinoza, L'énigme suprême : l'incompréhension de la continuité de la matière-puissance, 2025)

Espinoza critique en conséquence, les approches qui fragmentent la nature en strates isolées et soutient que l’absence de concepts pour relier ces niveaux ne prouve pas leur discontinuité, mais notre ignorance des forces sous-jacentes. C’est pour cette raison qu’il élargit le concept de continuité en introduisant une perspective originale dans le cadre d’un naturalisme réaliste universel. On retrouve cette préoccupation centrale au cœur de la réflexion dans plusieurs textes dont La hiérarchie naturelle. Matière, vie, conscience et symbole, dans lequel l’intention clairement exprimée est d’arriver à démontrer que la matière est primordiale et continue, bien que notre connaissance en fasse une substance discontinue :

Nous vivons dans une nature réellement continue bien que notre connaissance de cette continuité présente des problèmes ou des énigmes dus au fait que – c’est l’un des leitmotivs de ce volume – nous n’avons pas encore, les concepts appropriés pour sa description. (Espinoza, 2022, pp. 27-28).

La question est d’autant plus importante que :

[…] si on ne reconnaît pas à la matière un principe actif interne, comme cela arrive dans certaines conceptions atomistiques, alors on ne comprendra ni l’altération ni la transformation des êtres, et encore moins, certaines évolutions essentielles telles que l’émergence de la vie et de la conscience. (Espinoza, 2022, p. 28).

Dans son essai La continuité causale de la nature (2023), Espinoza affirme que la nature est causalement continue : chaque effet est la cause du suivant, formant un réseau compact d’interactions. Il s’ensuit que la discontinuité apparente (entre strates naturelles ou entre symboles) est une construction épistémologique ou perceptive, non une réalité ontologique. D’où la proposition d’un naturalisme réaliste universel dans lequel la matière est dynamique, animée par des forces et des champs encore partiellement inconnus. Les piliers de ce raisonnement sont les suivants :

  • Une matière-puissance unique : un substrat actif qui soutient toutes les manifestations naturelles.

  • Des strates épistémologiques : mathématique, physique, biologique, psychique et socioculturelle, reliées par des liens causaux.

  • Des discontinuités apparentes : symboles et concepts fragmentent notre expérience sans briser le substrat continu.

  • Une ineffabilité des transitions : nos langages manquent de catégories pour décrire pleinement la causalité entre strates.

L’originalité de cette approche apparait clairement lorsqu’on la compare à la loi classique de la continuité : image host

Comparer la loi classique de la continuité à l’approche espinozienne révèle un déplacement majeur : d’une continuité formelle et mathématisée à une continuité causale, ontologique et dynamique, fondée sur la matière-puissance. Ce déplacement transforme notre conception du réel, du savoir et de l’intelligibilité. La confrontation de ces deux visions invite également à repenser les cadres analytiques, notamment en passant des disciplines isolées à une épistémologie transversale, où chaque niveau de réalité éclaire les autres.

Espinoza introduit la notion de pensée primordiale, un ordre causal préexistant à l’intellect humain. Il affirme que l’intuition métaphysique de la continuité naturelle est ineffable, car nos systèmes symboliques sont eux-mêmes discontinus, qui implique une limite épistémologique : la science ne peut entièrement saisir la continuité réelle, mais seulement l’approcher.

La loi classique est mathématisée : elle permet de prédire, modéliser, et ordonner les phénomènes dans un cadre déterministe et elle repose sur une ontologie stable, où les entités sont définies par leurs propriétés fixes et leurs relations continues. Newton suppose une continuité dans le mouvement, le temps et l’espace, modélisée par le calcul différentiel. Miguel Espinoza défend une continuité causale : chaque effet est la cause du suivant, dans un réseau compact d’interactions naturelles. Il remet en question les discontinuités symboliques (mathématique, biologique, psychique…) comme des artefacts épistémologiques, non des réalités ontologiques et propose une matière dynamique, une substance continue qui rend possible la vie, la conscience et l’intelligibilité. Cette approche est métaphysique et réaliste : elle ne repose pas sur des équations, mais sur une intuition de la nature comme puissance en acte.

Conclusion

La loi classique de la continuité assure une intelligibilité progressive des phénomènes. La continuité causale d’Espinoza révèle un substrat métaphysique qui dépasse nos catégories symboliques. Espinoza propose une ontologie fluide, où la continuité est la condition de possibilité de la vie, de la conscience et du savoir. Il rejoint des intuitions spinozistes et le vitalisme, tout en intégrant les apports de la physique contemporaine. Sa critique du discontinuisme invite à repenser les fondements de la science, en dépassant les découpages disciplinaires.

Notes

1 Sewall Wright (1889–1988) est l’un des fondateurs, avec Ronald Fisher et J.B.S. Haldane, de la génétique des populations. Il a introduit des concepts fondamentaux comme la dérive génétique, le paysage adaptatif et l’analyse causale, qui ont profondément influencé la biologie évolutive et les statistiques.

Références

Aristote. (2014). Physique. (P. Pellegrin, Trad.) Paris: Edition Flammarion.
Blay, M. (1996). Force, continuité et mathématisation di mouvement dans les Principia de Newton. La Lettre de la Maison Française d'Oxford(5), 74-94.
Espinoza, M. (1994). Théorie de l'intelligibilité. Toulouse: Editions Universitaires du Sud.
Espinoza, M. (2014). Repenser le naturalisme. Paris: L'Harmattan.
Espinoza, M. (2017). La matière éternelle et ses harmonies éphémères. Paris: L'Harmattan.
Espinoza, M. (2022). La hiérarchie naturelle. Matière, vie, conscience et symbole. Paris: L'Harmattan.
Espinoza, M. (2024). L'épistémologie Pas à Pas. Paris: Ellipses.
Espinoza, M. (2025). L'énigme suprême : l'incompréhension de la continuité de la matière-puissance. Meer international magazine.
Leibniz, G. W. (1898). Nouveaux Essais sur l'Entendement Humain. (H. Lachelier, Éd.) Paris: Librairie Nachette et Cie.
Lovejoy, A. O. (1936). The Great Chain of Being: A Study of the History of an Idea. Harvard: Harvard University Press.
Robinet, J.-B.-R. (1761). De la nature.