L’exposition vous invite à explorer les deux dernières décennies de l’œuvre de Niki de Saint Phalle (1930-2002), à partir de 1978, alors qu’elle lance le chantier monumental du Jardin des tarots, en Italie.
Reconnue dans les années 1960 et 1970 pour ses Tirs (des tableaux réalisés en tirant sur les toiles à l’aide d’une carabine), sa participation au mouvement du nouveau réalisme et ses emblématiques Nanas, elle a également produit une œuvre tardive foisonnante. C’est cette période de sa vie que nous souhaitons vous faire découvrir.
Une artiste libre
Souvent négligées chez les artistes femmes, ces années se distinguent chez Niki de Saint Phalle par une liberté remarquable, tant dans son discours que dans sa pratique artistique.
Bénéficiant aussi d’une liberté financière, grâce à son modèle d’entrepreneuriat audacieux, elle voulait rendre l’art accessible à toutes et à tous pour transformer le quotidien en quelque chose d’exceptionnel.
Après avoir été longtemps une rebelle armée d’un fusil […] je veux rendre quelque chose à la société. Je veux apporter de la joie aux gens.
(Niki de Saint Phalle)
La joie, une force insoupçonnée
Utilisant la joie comme stratégie de résistance, l’artiste a contribué à la justice sociale par différents engagements :
Lutte pour les droits des femmes.
Combat contre le racisme.
Soutien précoce offert aux personnes atteintes du sida.
Protection des animaux et de l’environnement.
Son art embrasse l’humanité tout entière, célébrant la vie et explorant la mort, dans un dialogue profond et universel. Soyez les témoins de ce dialogue dès le mois de juin.