Après près de six ans d’activité à Komunuma, pour notre dernière exposition à Romainville, nous avons souhaité parler du thème de l’effacement de la figure humaine. En dialogue avec Djabril Boukhenaïssi, Raphaël Denis, Gabriel Leger et Éric Manigaud, ont été invités deux artistes émergents, Alessandro di Lorenzo et Thien-Ngoc Ngo-Rioufol, le premier récemment découvert aux Beaux-Arts de Paris, le second au DOC, espace de production artistique dans le XIXème arrondissement.

Soutenue depuis plusieurs années par le critique d’art, poète et conteur d’exposition Chris CyrilleIsaac avec lequel nous collaborons régulièrement, nous avons souhaité y associer la plasticienne Kelly Sinnapah Mary, dont nous avons visité l’atelier lors d’un voyage de prospection en Guadeloupe l’hiver dernier. Ont été également sollicitées nos consoeurs et confrères avec lesquelles nous avons ouvert le site en 2019 qui nous ont font l’amitié de nous confier des oeuvres de Bruno Pelassy et Lawrence Weiner (Air de Paris), Renaud Auguste-Dormeuil (Fabienne Leclerc - In Situ) et Eugène Carrière (Jocelyn Wolff).

S’intéresser à l’effacement de la figure humaine c’est aborderlaquestionvertigineusedutemps,delamémoire, et du souvenir, celle de l’identité, confuse et fragile, et plus fondamentalement se confronter à la question sensible de l’humanisme dans l’art contemporain et dans nos sociétés.